Le parti architectural s’appuie sur la recherche de l’équilibre entre la compacité et la fonctionnalité du bâtiment, alliant le raisonnable et l’esthétique.

 

L’organisation spatiale, guidée par la recherche d’une cohérence urbaine, ne doit pas négliger les contraintes liées au confort des utilisateurs ; les orientations des façades et la fluidité des circulations intérieures donnent la qualité d’usage du bâtiment. La compacité a été obtenue par la fonctionnalité et la rigueur du plan et par le choix de façades linéaires, sans redent ; la simplicité de l’ensemble transparait dans la lecture des façades, dont les matières se fondent avec les teintes de l’environnement. La couverture végétale en toiture terrasse permet de palier l’imperméabilisation des sols due aux surfaces construites tout en apportant un bon écran à la surchauffe estivale.

 

A la bonne orientation, s’ajoutent le dimensionnement des ouvertures et la forme des brise-soleil qui permettent de maîtriser les apports solaires, l’isolation par l’extérieur et la gestion du renouvellement de l’air participent au confort et aux économies d’énergie. Autant que possible notre conception optimise l’exploitation des apports solaires gratuits au gré des saisons, tout en évitant les surchauffes estivales et l’éblouissement. L’inertie du bâtiment et la gestion de son renouvellement d’air lui apportent son confort surtout l’été.

 

Le projet de construction d’une extension de la mairie de Roquesérière et des locaux de l’ALAE intercommunal se situe au cœur du village, à proximité des principaux bâtiments publics de la commune : la mairie, l’église, l’ancienne école.

Notre première intention est de rester dans les teintes, les ambiances de ce village du Sud Ouest, empreint de matières nobles et de tranquillité.

Nous partons d’une idée simple pour aboutir à un concept simple. Nous avons décidé d’intégrer le projet par les couleurs de notre brique foraine locale, pas l’industrielle, mais celle que font encore quelques briqueteries, avec le même parement que celui des bâtiments présents de part et d’autre de notre projet. Nous avons deux murs existants de part et d’autre de notre terrain d’implantation, il nous reste à en bâtir deux autres, pour définir l’espace attribué à notre projet. Le premier mur est au Nord, sur l’espace public, sur la place du village, il est en retrait des façades mitoyennes pour atténuer sa présence et recevoir sur sa longueur un banc pour les villageois, ce mur est détaché des deux murs mitoyens pour permettre l’accès aux volumes intérieurs, un ensemble de petits chevrons le couvre pour abriter le banc, la couverture à faible pente est en zinc, en rappel de celle de l’église. L’autre mur au Sud structure le dénivelé entre le bâtiment et le parking d’un côté et la cour de l’école de l’autre, il accompagne les marches ou la rampe pour personnes à mobilité réduite qui desservent les deux salles du projet.

• Bâtiment à énergie positive, labélisé LEED Platinium

• Lauréat de l’appel à projets bâtiments économes de qualité environnementale en 2010

• Lauréat du prix régional du bois en 2014

 

L’Agence Collart a réalisé pour la société ECOCERT en 1997 un premier bâtiment bio-climatique à l’Isle Jourdan dans le Gers. Après des années d’une forte croissance, l’entreprise a souhaité créer de nouveaux locaux sur le même site en communication avec les bâtiments existants.

L’enjeu de ce bâtiment est non seulement d’héberger 140 collaborateurs dans un environnement sain, pratique et chaleureux, mais aussi d’atteindre la performance énergétique la plus élevée avec des matériaux à faible empreinte écologique.

L’architecture est là pour illustrer les valeurs de l’entreprise : l’intégrité et la prospective d’ECOCERT sont exprimées ici par une architecture sobre, qui veut être une référence en terme de construction à faible impact environnemental.

Le bâtiment s’exprime comme un manifeste pour montrer que l’architecture verte avance, avec modernité, en respectant les utilisateurs.

Il s’agit d’assembler un mélange paradoxal de structures calculées, de sections précises, de calculs d’hygrométrie, de teneur en CO2, de gestion informatique de flux d’air avec de la matière vernaculaire comme la terre crue, la paille et le bois. C’est donc de l’avant-garde maîtrisée par un certain « bon sens » qui permet d’utiliser à bon escient des solutions éprouvées ou innovantes et de les valider par des logiciels de pointe.

Le choix de la construction en paille (issue de l’agriculture biologique) est apparu comme une évidence, il s’exprime ici sous la forme de façades non porteuses composées de caissons isolés en bottes de paille. Cette façade dissociée de la structure porteuse permet de fortement limiter les ponts thermiques et favorise le traitement de l’étanchéité à l’air (continuité du pare vapeur du RDC au R+3).

 

En 2013, ce bêtiment fut le 3ème projet en France a recevoir la certification internationnale LEED Platinium qui recompense les projets les plus respectueux de l’environnement.

Il obtint en 2014 le prix regional de la construction bois Midi Pyrénées.

« Le nouveau bâtiment de l’entreprise Ecocert constitue un projet de référence et une base de réflexion pour la construction d’immeubles tertiaires à énergie positive de demain en France. La démarche met en place des nouvelles conditions de construction et de vie dans les immeubles de demain pour répondre à la préoccupation des hommes pour la préservation de la planète et des sources d’énergie. » (extrait de l’article « ECOCERT +, Construction d’un bâtiment de bureaux écologiques à énergie positive » publié par le CERQUAD en 2013)

 

Pour en savoir plus, cliquez sur les liens suivants :

> Le timelapse du chantier

> La fiche technique détaillée, réalisée pour le prix national de la construction bois

> L’ article publié par le CERQUAD  » Écocert+, construction d’un bâtiment de bureaux écologiques à énergie positive » en 2013

> L’ interview de l’architecte, réalisée et publiée par la maîtrise d’ouvrage en Aout 2012

 

Construction d’un bâtiment d’exposition sur le thème des énergies renouvelables à proximité du parc éolien/solaire exploité par la société Boralex.

Ici, la réhabilitation intègre des objectifs de performance thermiques (BBC), tout en valorisant le caractère patrimonial d’un édifice .

L’innovation est au cœur de ce projet d’extension: construction à base d’agro matériaux, très performante thermiquement (bâtiment à énergie positive), support de la démarche du Conseil Général du Gers pour valoriser les techniques de l’éco construction.

Le parti architectural retenu respecte l’organisation actuelle du château de la Hourre en plaçant les espaces principaux au Sud et la distribution au Nord: espace tampon sous forme de galerie en (R+2) (espace non chauffé – lumière naturelle) pourvu de passerelles qui la transforment en véritable promenade architecturale et offre une mise en scène des différents systèmes isolants en matériaux issus de l’agriculture locale.

 

L’architecture de bois (ossature bois et bardage bois, caissons, plancher avec poutrelles en I, etc…), de terre et d’isolants provenant de la filière agricole, les matériaux bruts laissés apparents, contribuent à donner au projet son expression technique et sensible.

 

En étroite relation avec le parti architectural et urbain, le projet paysager s’est construit sur la recherche d’un lien récurrent entre bâti et végétal et dans une optique de mise en valeur réciproque.

Le nouveau bâtiment de l’Agence de l’Eau ADOUR-GARONNE et de l’ONEMA constitue une illustration exemplaire de la démarche environnementale soutenue par ses services.
Le parti architectural retenu s’appuie sur le développement de ce thème :
créer un bâtiment à la forte image environnementale qui exprime l’identité de l’Agence de l’Eau et de l’ONEMA, tout en abritant des locaux fonctionnels et confortables pour les utilisateurs.

La distribution des espaces et l’emprise souhaitée nous permettent de profiter pleinement d’une orientation SUD OUEST/NORD EST, en organisant les bureaux sur deux plateaux sur un axe NORD OUEST/SUD EST, cet ensemble couvrant la salle de restauration, largement ouverte sur l’extérieur paysagé et s’appuyant sur la masse des locaux techniques du rez de chaussée.

Ce parti simple exprime l’image souhaitée : un bâtiment léger et sobre.
Les matériaux qui le compose, outre  leurs qualités durables, leur performance énergétique, leur durée de vie, le faible entretien demandé et même leur recyclabilité, participent à l’évocation du thème du cycle de l’eau.

Dans le centre historique de MAS STE PUELLES, le projet concerne la rénovation d’un ancien abattoir à l’intersection de la Rue des Déportés et la Rue du Levant.

Le Bâtiment s’intègre dans sa volumétrie avec son voisinage, constitué de bâtiments urbains de un à deux étages. Ses grandes ouvertures donnant sur la Rue des Déportes sont singulières dans cet environnement d’habitation.

Le Centre de valorisation de la céramique avec ses expositions et sa bibliothèque sera un bâtiment public qui doit refléter une image accueillante et culturelle.

Les façades gardent leur sobriété et seront traitées par des enduits taloché à la chaux naturelle respectant les teintes locales.

 

 

Bâtiment de bureaux et laboratoire d’analyse vétérinaire Scanelis, construit à Colomniers en 2009.

Bâtiment de bureaux pour une entreprise de haute technologie (optique) intégrant la démarche HQE dans une conception architecturale bioclimatique (+ emploi de matériaux naturels recyclables : bois, terre, gypse, ouate de cellulose, zinc, etc.)

 

Le plan a été conçu suivant la logique de l’entreprise : depuis la partie R & D (les boîtes des cerveaux décollées du sol sur des pilotis), en passant par les parties centrales occultées (zones techniques et salle noire d’optique), jusqu’à la sortie des produits par la dernière boîte (espace tampon dans la conception bioclimatique), la fluidité des communications favorise les échanges entre les différents maillons de la production.

 

Largement baignés de lumière naturelle, les espaces de travail bénéficient d’apports solaires quantifiés et maîtrisés pour le confort d’été des utilisateurs.